Janine Kotwica

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Le cochon, portraits d’un séducteur

Affiche de l'exposition: "Le cochon, portraits d'un séducteur"


© Bullot, 2005

 

 

Cochon et récits d’enfance illustrés

Alors que son statut de bête impure est source de nombreux interdits dans les civilisations juive et musulmane, le cochon est un des héros des récits d’enfance les plus populaires de la littérature occidentale, surtout anglo-saxonne, et son omniprésence dans l’album illustré n’est pas sans poser de problèmes aux médiateurs qui accueillent les enfants de l’immigration.

Il incarne par anthropomorphisme, dans les œuvres destinées à la jeunesse, l’esprit d’enfance et la joie de vivre. Et son caractère éminemment sympathique facilite l’identification des petits.

Ou alors il vit sa vie d’animal de la ferme promis à son avenir de cochonnaille, sans la ritualisation sacrificielle qui entourait le coq et le mouton auxquels nous nous étions intéressés dans deux expositions antérieures : sa gloire posthume, charcutière, n’appelle guère les panégyriques spiritualistes. Mais l’horizon de la mort donne du prix à la vie.

La légende de Saint Nicolas joue de cette identification ambiguë en faisant séjourner les « trois petits enfants…au saloir comme pourceaux ». Elzbieta a créé une variante très subtile de cette célèbre chanson.

Alors que coq et mouton étaient très présents dans la littérature universelle et en particulier les textes fondateurs , le cochon y est plus discret mais ses caractéristiques physiques autorisent toutes les fantaisies graphiques. Pour s’en persuader, il n’est que de s’ébahir des lettrines de l’Abécédaire porcinophile dues au crayon virtuose de Daniel Maja.

Métamorphoses

Quelques métamorphoses remarquables émaillent de loin en loin l’histoire de la littérature.

Pour s’être grossièrement empiffrés de nourriture, certains compagnons d’Ulysse furent transformés en pourceaux par la belle magicienne Circé.

Dans un chapitre particulièrement farfelu d’Alice, la Duchesse jette le bébé qu’elle berçait dans les bras de la fillette où, très vite, il se transforme en un goret qui s’enfuit en trottinant vers la forêt. « En grandissant, se dit-elle, ce fût devenu un enfant horriblement laid, mais cela fait un fort joli cochon. » Depuis Tenniel, de très nombreux illustrateurs se sont régalés de cette scène.

A calicochon, un album féministe d’Anthony Browne  à ses débuts, raconte comment deux fils et un mari sont punis de leur machisme par leur métamorphose  en cochons, simultanée du départ de la mère-épouse qui les abandonne à leur paresse et à leur crasse.

A l’inverse, dans Le Prince-cochon, conte d’Emilie-Romagne imagé par Mette Ivers, ou dans Le cochon enchanté illustré par Tardi, c’est en Prince Charmant que s’opère la métamorphose, dans la grande tradition du « fiancé animal » si présente dans le conte merveilleux: la sexualité n’est plus « sale » ni bestiale, si elle  se réalise transcendée par l’amour.

Promis au saloir, le porc de Marcel Aymé, avec l’aide d’un bœuf savant et de Delphine et Marinette, s’affuble des ailes de la buse et échappe ainsi au couteau du fermier. Cette grotesque parodie de Pégase a joyeusement inspiré, en 1943, pour la NRF, le pinceau de la russe Nathalie Parain

.Bijou d’humour noir, Petit cochon de Akumal Ramachander, magistralement illustré par Stasys Eidrigevicius, raconte la métamorphose en cochon de Marie, l’accorte fermière , prise de remords après avoir livré au boucher un porcelet qu’elle avait tout d’abord dorloté comme un enfant. Coup de théâtre réjouissant : son protégé parvient à s’échapper et c’est elle qui sera menée à l’abattoir !

Les trois petits cochons

Cependant, lorsqu’on évoque le cochon dans le récit d’enfance, les premiers héros qui viennent à l‘esprit sont Les trois petits cochons. Ce conte de la tradition orale anglaise fut analysé en son temps par Bruno Bettelheim qui a mis en lumière, dans la version originale du récit où les deux premiers cochons sont dévorés par le loup, la victoire du principe de réalité sur le principe de plaisir et valorisé l’effort, le travail et le renoncement qui aident l’enfant à grandir. C’est le film de Walt Disney, plus édulcoré, moins moralisateur  et délibérément optimiste, qui leur assura, dès les Silly Symphonies de 1933 et l’album paru chez Hachette en 1934, un succès qui ne se dément pas, conforté encore par les parodies inspirées qu’en fit, quelques années plus tard, le génial Tex Avery. Blitz Wolf , en 1942, se moque d’un Hitler à la fois ridicule et inquiétant et fait de nos trois compères de courageux soldats yankees. (Dans le célèbre La Bête est morte de Dancette et Calvo, on retrouvera, en 1945, le loup-Hitler mais on y découvre aussi un très subversif cochon-Mussolini .)

Pour One Ham’s family ou Three Little Pups,  Tex Avery mélange les mythes et contes en un joyeux désordre en continuant à opposer les trois petits héros à leur prédateur légendaire, le loup.

L’érotisme canaille de certaines scènes fait entrer délibérément ces dessins animés dans le spectacle pour adultes.

Nombreux sont les artistes qui se sont inspirés de ce conte des Three Little Pigs , qu’ils soient , au moins en partie, fidèles au schéma initial, comme dans les versions illustrées par les talents divers de Gerda, Eriko Kishida, Kimiko, Charlotte Voake, James Marshall ou Jean Claverie ou qu’ils transforment avec plus au moins de désinvolture le conte de la tradition. Ainsi de Frédéric Stehr qui, après une première parodie,  Un cochon chez les loups,  où un cochon séduit  une « loupiotte » grâce à ses talents pâtissiers,  s’essaie à une version féministe, Les trois petites cochonnes. Mitsumasa Anno nous étonne d’un exercice mathématique ardu comme il en a le secret, tandis que Quentin Blake et son compère Roald Dahl brassent les diverses histoires de loups, de fillettes et de cochon pour en donner une mouture hilarante audacieusement anachronique. Rascal et Peter Elliott introduisent de façon jouissive le narrateur dans l’histoire faisant participer le lecteur à l’élaboration du livre. Affaire de complicité encore entre un auteur et un illustrateur, le duo Smith- Scieszka, incriminant le sensationnalisme de la presse à scandale qui aurait faussé la vérité,  narre l’histoire du point de vue du loup,  lequel donne libre cours à une mauvaise foi que Tex Avery n’eût pas reniée.

L’étonnant album de David Wiesner, héritier de Chris Van Allsburg et auteur-illustrateur du superbe Mardi, joue lui aussi avec aisance des stéréotypes littéraires, des modes de narration écrite et graphique, et  rajeunit ce sujet éculé en le balançant dans des univers fantastiques parallèles dont l’atmosphère onirique n’est pas sans parenté avec le monde insolite du Bestiaire de Sowa.

Mais la référence la plus subtile à ce conte est sans conteste Mina, je t’aime qui met en scène les approches amoureuses de trois adolescents dont la puberté est mise en effervescence par la sensualité candidement carnassière d’une fillette à la troublante animalité.

Pastiches et parodies                    

Ce conte ne fut pas le seul à inspirer les imitateurs plus ou moins iconoclastes.

Avec l’insolence qui le caractérise, Vincent Mallone, réécrit Blanche-Neige en un original Cochon-Neige : « Le petit Cochon-Neige , dit le miroir à la méchante reine, dans sa ferme est bien plus joli que vous. » Ce récit pétillant qui flirte avec le texte des frères  Grimm tout en le biaisant constamment nous mène à un épilogue inattendu : « Quant à Cochon-Neige, las de toutes ces aventures, il profita de la confusion générale pour s’éclipser et retourner à la ferme . Il y vécut longtemps, heureux et eut beaucoup d’enfants . »

Impertinent lui aussi, Merlin nous concocte un syncrétisme parodique de divers contes traditionnels, affublant les deux jeunes héros des défauts habituellement attribués aux cochons, la goinfrerie et la saleté. L’originalité du graphisme et de la démarche narrative contribuent à la réussite de cet album drôle et anticonformiste.

Un texte posthume de James Marshall, brillamment illustré par l’immense Maurice Sendak raconte l’intrusion d’un loup au Barshoi Ballet où l’on donne Swine Lake.  Ce titre était aussi celui de l ‘édition originale américaine, rendant ainsi transparente la référence à Tchaïkowski que le trivial titre français, Pieds de cochon, efface totalement. Un pot pourri singulièrement réussi de souvenirs littéraires, musicaux et chorégraphiques .

Des cochons  très enfantins

Comme souvent dans le livre d’enfance, l’animal sert principalement à l’identification du jeune lecteur. C’est le sort réservé aux kyrielles de gentils lapins, ravissants oursons, câlins chatons et autres mignons souriceaux qui peuplent les albums illustrés. Le cochon rose et dodu n’échappe pas à ce rôle – à cause de la ressemblance entre le goret replet et le bébé  potelé ? – mais, par la drôlerie de sa silhouette, il apporte une connotation humoristique qui éloigne quelque peu l’écueil de la mièvrerie.

Les truies sont réputées pour leur exceptionnelle prolificité. Anaïs Vaugelade, qui les aime particulièrement, rend hommage à leur fécondité (Madame Quichon n’a pas moins de 73 petits !) dans une récente série qui raconte les tribulations d’une sympathique famille de cochons . Les pages de garde, foisonnantes, sont très réussies .

Cette saga porcine est héritière de celle des Mellops qui fit connaître à New York le jeune Tomi Ungerer  dont l’œuvre à venir laissera une place de choix à notre héros.

Malpropres et malpolis

Les caractéristiques péjoratives souvent attachées à l’animal -grossièreté, saleté, puanteur, concupiscence,  impudicité-  se retrouvent  aussi dans les albums, mais atténuées, et traitées avec la distance de l’humour : pas de créature endiablée attachée aux pas des héros des livres d’enfance comme le cochon de Saint Antoine ! Néanmoins, ces défauts existent et expliquent la solitude de Goliath , l’un des portraits jubilatoires de Grégoire Solotareff  dans l’excellent recueil Les garçons et les filles .

Malodorant, toujours Les doigts dans le nez, pétant de façon immonde, Jules parvient à dégoûter le loup hygiéniste qui les tenait prisonniers, lui et sa dulcinée, utilisant astucieusement ses défauts peu ragoûtants à des fins positives. Dans la même veine, Alan Mets se régale de ces incongruités répugnantes dont raffolent  les enfants dans un réjouissant Brosse et Savon.

Quelques années avant de publier ses Cochontines qui accumulent avec brio les scènes cocasses , le très regretté Arnold Lobel rencontra la popularité aux Etats-Unis puis en France avec un petit album, Porculus, dont le héros sybarite se délecte de bains de boue particulièrement salissants. La fermière ayant fait un nettoyage agressif de la basse-cour, il fugue, errant de décharge en marécage, et risquant d’être immobilisé dans le béton frais de la grande ville où il se vautre par mégarde . Heureusement, les fermiers –qui jouent un rôle parental- ont compris leur intolérance et lui restituent « la boue si douce » qui fait ses délices.

Encore une fugue, celle du cochon grognon d’un élégant Manège, jaloux qu’il est des amours du forain avec Zoïa, la marchande de bonbons. L’aventure, due au crayon optimiste de May Angeli aura, bien sûr, une fin heureuse.

Coquets et séducteurs 

Le plus souvent, à l’encontre des stéréotypes, la coquetterie sera l’apanage du cochon, ainsi du célèbre Paddy Pork  de John Strickland Goodall, traduit en Cochonnet coquet, qui, nouveau Brummell, promène son élégance un peu ridicule dans les rues de Londres, ou du cochon amoureux de Keiko Kasza qui, soucieux de séduire et peu confiant dans son apparence naturelle, emprunte, pour son pique-nique, des parures aux autres animaux.

Avatar de la célèbre Héloïse de Hilary Knight, Olivia de Ian Falconer est l’héroïne espiègle et délurée d’une série d’albums récents qui remportent d’ores et déjà un grand succès éditorial. Coquette elle aussi, mythomane, elle est féminine en diable, et pleine de charme et de joie de vivre. Un graphisme très enlevé, dans un camaïeu de gris rehaussé d’une touche de rouge ou de rose, contribue à la réussite de cette série promise à un bel avenir.

Michelle Daufresne, avec talent et sensibilité, a croqué des porcelets et des « porcelettes » craquants d’humour. Réincarnation de Proprette et cochonnet immortalisés par André Pécoud, Rose Komifo et le petit Laxo vont s’aimer d’amour tendre, Mais, mais, mais…. au grand dam de leurs familles qui acceptent mal leurs différences de milieu et d’éducation . Quant à Ulysse, pour séduire la ravissante Victoria, il abandonne son cher biberon sur la plage, montrant l’exemple au grand-père fumeur de pipe quelque peu marri.

Pour ce qui est du Docteur Mars, son charme réside dans sa formidable intelligence qui lui permet de construire un vaisseau spatial et ainsi de «  draguer » une délicieuse martienne toute verte .

Arts et artistes

Solange, petite cochonne solitaire et mélancolique se prend d’affection pour l’angelot qui sourit dans un tableau du musée. Thierry Magnier, qui n’était pas encore éditeur, a conjugué son talent d’écriture avec celui de Georg Hallensleben pour nous offrir les poétiques aventures de cette « gorette » qui deviendra gardienne de musée par amour.

C’est dans une époustouflante galerie d’art que nous entraîne L’exposition des trois amis de Helme Heine. Une poule, une souris et un porc visitent une exposition en la commentant d’un discours impertinent et drolatique: bonheur de l’identification,  réflexion sur le statut de l’œuvre d’art, perplexité devant certaines créations, interrogation sur les techniques, tout y passe, avec la

distance de l’humour et la créativité de la mise en page , et quelques savoureux  portraits de cochons .

Meuhtisse et Picochon de  Nina Laden raconte la rivalité entre Matisse le bovin et Picasso le porcin . Un pastiche qui désacralise allègrement deux gloires incontestées de la peinture du siècle dernier : « Tu peins comme un cochon » dit Meuhtisse, et Picochon de rétorquer : »Tu peins comme un enfant de deux ans. » Air connu !

Dans un récit alerte de Jean-Luc Fromental illustré par Miles Hyman, un cochon dont l’oreille est accidentellement coupée, développe un exceptionnel talent de peintre. Allusion évidente à Van Gogh, cette histoire incongrue est aussi une intelligente réflexion sur le double et les problèmes de gémellité .

A la ferme

Mais, loin s‘en faut, tous les cochons des albums ne sont pas anthropomorphes.

Dans une cour de ferme, le cochon, aimé des autres animaux, joue souvent un  rôle majeur.

Joyeux drille, il entraîne les autres dans des jeux facétieux, ainsi du Cochon dans la mare de Waddell et Barton .

Dans une fable peu connue illustrée par Lisbeth Zwerger, La chienne et la truie, Esope affirme la supériorité des petits gorets sur les chiots car ceux-ci sont nés aveugles.

Une autre de ses fables, Les cochons et les moutons, inspira le seul apologue de La Fontaine (VIII-12) le mettant en scène, en un « Dom Pourceau » lucide sur le triste sort qui l’attend à l’abattoir (Le cochon, la chèvre et le mouton) . Ainsi le cochon symbolise-t-il , dans de nombreux récits, la peur de la mort.

« Tuer le cochon » est un moment important de la vie rurale : May Angeli , dans Louis du Limousin, comme, plus tard Tomi Ungerer dans Nos années de boucherie, décrit toutes les étapes de cet événement familial dans une ferme traditionnelle.

Animaux, les cochons peuvent également être des amis aimés des petits humains. Il en est ainsi aux Antilles, où le Peppino de Pascale Bougeault échappe au couteau du charcutier grâce à l’affection de Lucette et de son père.

Au Guatemala cette fois  (grande voyageuse, Satomi Ichikawa fonde ses images sur des croquis faits sur le motif), Amarillo est l’animal de compagnie de Pablito. Lorsque il disparaît, le garçonnet, aidé de son grand-père, apprendra à affronter les douloureux chemins du deuil.

Ne peut-on penser que Peppino et Amarillo sont les lointains descendants des porcs que Christophe Colomb importa aux Caraïbes lors de son second voyage comme le rapportent avec beaucoup d’humour Laura Fischetto et Letizia Galli ?

Allusion humoristique au Cheval de Troie, la « porca troiana », étymologie du mot truie ( farcie de petits !), est-elle à l’origine de la tire-lire ? Le cochon – tire-lire de David McKee  joue un vilain tour à Charlotte  en s’envolant dès qu’il est plein. 

Animal de compagnie ou de boucherie, enfant sale ou charmant et drôle, symbole mortifère ou sexuel, objet plus ou moins fantaisiste, le cochon des livres d’enfants véhicule un peu de la complexité théorique voire philosophique qui le concerne dans la pensée des adultes.


Une exposition qui a eu lieu à Musée départemental de l'abbaye de Saint-Riquier
du 18/03/2005 au 28/08/2005

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Impressions d’Afrique - Bibliothèque départementale de l'Oise, Beauvais
04/10/1999 - 28/10/1999
Le mouton, sa vie, ses oeuvres - Musée départemental de l'abbaye de Saint-Riquier
19/06/1999 - 29/11/1999
Soleils Levants - Bibliothèque départementale de l'Oise, Beauvais
07/01/1998 - 03/02/1998
Mariolettes - Bibliothèque départementale de l'Oise, Beauvais puis Senlis
10/10/1997 - 27/10/1997
Frédéric Clément - Médiathèque Départementale, Lazare Carnot, La Ferté-Alais
18/02/1997 - 01/03/1997
Merveilleuses merveilles - Bibliothèque départementale de l'Oise, Beauvais
14/10/1996 - 25/10/1996
L’Autre …et moi - Bibliothèque départementale de l'Oise, Beauvais
09/05/1995 - 19/05/1995
Sage comme une image ? - Bibliothèque départementale de l'Oise, Beauvais
16/05/1994 - 27/05/1994
Quatre illustrateurs : Clément, Place, Ponti, Solotareff - Médiathèque Municipale, Beauvais
01/05/1994 - 30/05/1994
Divers -
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