Janine Kotwica

  • Qui suis-je ?
  • Entretiens
  • Expositions
  • Publications
  • Conférences
  • Revue de Presse
Vous êtes ici : Accueil / Publications / Claude Ponti, « le porteur de miracles »

Claude Ponti, « le porteur de miracles »


À chaque nouvelle parution, toujours très attendue, d’un album de Claude Ponti, ses lecteurs sont persuadés qu’il a atteint les limites indépassables du délire imaginatif et de la connivence avec l’univers d’enfance. Et le livre suivant  les emmène un peu plus loin, toujours plus loin dans un monde onirique et très réel en même temps, qui n’appartient qu’à lui et où, pourtant, ses admirateurs, enfants et adultes, se reconnaissent et s’installent pour des heures de dégustation narcissique jubilatoire. Difficile, en effet, d’épuiser en une lecture, toutes les richesses, drôles et mélancoliques à la fois, qui s’accumulent  généreusement entre des pages si denses et si complexes.

Quel chemin parcouru depuis ses innénarrables – au sens propre- Album d’Adèle et Adèle s’en mêle! Sans doute, ces premiers livres sans texte, publiés chez Gallimard et dédiés à la petite fille dont la naissance venait de bouleverser sa vie, contenaient-ils, d’ores et déjà, en filigrane, et à profusion, de nombreux thèmes et personnages de l’oeuvre à venir, mais ils ne permettaient guère de présager qu’une infime partie des trésors de sensibilité, de fantaisie déjantée et de profondeur métaphysique qui seront par la suite si largement offerts aux lecteurs, petits et grands, qui se précipitent sur ses livres.

La plupart des grands albums de Ponti sont des voyages initiatiques où le héros, blessé par la méchanceté ou l’indifférence de ses proches, revient dans son univers familier après avoir « grandi » , pris confiance en lui et capable désormais d’assumer courageusement, voire même joyeusement, une réalité désespérément immuable.

La quête de soi et d’un équilibre intérieur apparentent  la catharsis apaisante de Claude Ponti à la conception du monde selon Maurice Sendak, qui manifeste la même foi indéfectible dans les potentialités de l’enfance à résister aux multiples agressions d’un milieu souvent hostile et qui exprime lui aussi, certes avec des moyens graphiques très différents, les révoltes et les pulsions inconscientes de ses jeunes héros.

Car il s’agit bien d' »héroïsme », un héroïsme qui rapproche Hippolène (L’arbre sans fin), Mine (L’Ecoute aux portes), Jules (L’île des Zertes), Zouc (Le Nakakoué) et Okilélé des grands noms de la mythologie universelle, de Orphée à Persée ou Saint Georges  ou encore Tristan, à, plus près de nous, Alice et le Petit Prince. Les épreuves qu’ils surmontent, la plupart du temps tout seuls, sans les adjuvants magiques des contes traditionnnels, grâce uniquement à leur force d’âme, sont exceptionnelles, de la descente aux Enfers  au passage de « l’autre côté du miroir », du combat contre des monstres dont la plupart sont intérieurs à la conquête de la toison d’or de la sérénité, des pérégrinations dans l’espace interstellaire à l’exploration des ramures et des racines d’un inquiétant monde arborescent…

A la dimension mythologique des situations, des lieux et des personnages, s’ajoutent une symbolique très élaborée (ainsi de l’arbre, omniprésent…) et des références littéraires multiples, à Lewis Carroll, Cocteau, Saint-Exupéry, Shakespeare, et même Claudel , avec son « oeil qui écoute »…

Mais que l’on ne s’inquiète pas: on n’est pas, loin de là, dans un univers austère ou pédant. La fantaisie et la tendresse se rencontrent à chaque page. Ainsi ces héros si teintés de noble mythologie ont-ils une apparence bizarre, hybride, mi-humaine, mi-animale,  inidentifiable, et souvent plus proche de la peluche que de la zoologie, exception faite des poussins qui, au fil des parutions, et cela depuis leur première apparition en compagnie de Blaise, gardent leur délicieux duvet jaune et, dans la multiplicité de leurs savoureuses mimiques, leurs caractéristiques de poussins, sous le regard gaiement attendri de leur créateur.

L’amour, aussi, est omniprésent, des premiers émois amoureux, poétiques et farfelus, de Monsieur Monsieur et Mademoiselle Moiselle à la  douleur de l’amour impossible entre Jules et la brique et au coup de foudre de Jules et Roméotte dont les sentiments, si lyriquement exprimés, ont, comme pour les couples formés par Okilélé et la princesse ou Azilise et Mose, une valeur salvatrice.

Si les petits chez Claude Ponti, comme tous les petits d’ailleurs, connaissent les heurs et les malheurs de l’amour, ils vivent aussi, et là encore, comme tous les enfants, petits et grands, toutes les difficultés des relations avec les parents. On peut, en fait, constater une certaine hétérogénéité dans la représentation du couple parental, idéalisé dans certains livres (Pétronille et ses 120 petits, L’arbre sans fin ou Ma vallée), ambigu le plus souvent. En effet, les parents décrits dans Parci et Parla ou dans Le tournemire sont d’une lamentable inconsistance. Dans quelques albums, ils sont tout simplement absents.

Ceux d’Okilélé sont capables de remords, certes, mais après avoir fait montre d’une brutalité et d’une incompréhension insupportables.  Leur comportement rappelle celui des paysans frustes et bornés des Pieds bleus, bouleversant roman pour adultes qui éclaire douloureusement les courageuses tribulations d’Okilélé mais conforte paradoxalement son message d’espoir: quelle que soit la cruauté de la vie, l’enfant a en lui les ressources qui lui permettront de l’assumer.

Et ces ressources, il en aura besoin. Car poignante est la solitude de l’enfant qui ne rencontre, dans la plus totale incompréhension du monde humain, d’amitié et de compassion que des objets (la poupée Broutille, Martin-réveil, la loupiotte perchée..).  Et encore, certains objets fétiches peuvent-ils être traîtres, ainsi du Doudou méchant. Quant aux animaux familiers, ils sont, comme le chien, invisibles!

« Mais, écrit Sophie Chérer*, tout finit par s’arranger, car Claude Ponti pense que la vie, c’est tellement triste qu’il vaut mieux en rigoler ». Et, de « rigoler », il ne se prive guère.

La fantaisie, on la trouve très largement dans son écriture. Ses jeux de langage sont quasi lacaniens.

Sa créativité lexicale, très drôle, n’est jamais gratuite et s’exerce principalement sur les noms propres, avec légèreté comme pour Tromboline et Foulbazar, de façon plus significative dans les grands albums. Ainsi les pompeuses prosopopées de la généalogie d’Hippolène sont-elles porteuses d’un idéal familial et humain, révélatrices des profondeurs psychologiques féminines surtout et, cependant, d’un humour très réjouissant. Les noms propres ellidés par aphérèse (Les Moiselles d’Egypte, L’île des Zertes), joyeusement déformés phonétiquement (Souine-Gopatt-Fol) ou détournés orthographiquement (Grimporidot, Couparat), sont résolûment fidèles à l’esprit d’enfance et à ses manipulations de mots, ludiques ou involontaires. Et ils manifestent, de la part de leur créateur, à la fois sa remarquable aisance linguistique, mais aussi son inaliénable anticonformisme et son si sympathique refus de se prendre au sérieux.

Et pourtant, sérieux , il l’est, dans l’exercice de son métier, par le travail très rigoureux du texte et de l’image, par son sens de la belle ouvrage. Il apporte un grand soin aux détails, à la pagination, aux pages de garde, qui sont autant de preuves de l’immense respect qu’il porte à ses petits lecteurs.

Tout est pensé à la perfection. Le découpage de la page en séquences est d’une astuce diabolique, et, là encore, jamais gratuit, toujours adéquat. La composition des récits est d’une rigueur exemplaire, qu’elle soit en abyme comme Ma vallée ou cyclique comme la plupart des récits de voyages initiatiques.

On trouve, disséminée, la présence judicieuse d’éléments pertinents à peine décelables dans l’image, révêlés plus tardivement dans le texte, ainsi du petit rhume noir,  de la princesse endormie, du petit soleil, de la 7 ème saison merveilleuse. Et Claude Ponti joue en virtuose du temps et de la chronologie, distinguant nettement  la durée diégétique (voir L’arbre sans fin) de celles des récits, écrit et dessiné.

Même pertinence subtile dans le traitement des lieux et des décors. On pourrait croire à une permanence rassurante des sites et paysages. Mais cette stabilité est relative, et les lieux, comme le jardin de Georges Lebanc, sont à la fois identiques, et finalement changeants. Quelle poésie dans leur représentation, avec un renouvellement euphorisant des clichés! Les couchers de soleils sont apparentés à des partitions musicales et la subtilité des jeux de couleurs, la composition, la mise en page rappellent les manuscrits médiévaux ou les paysages de la Renaissance italienne. Et alors, pour le petit Touim de Ma vallée ou pour Jules et Roméotte, le miracle s’opère de la connivence harmonique  entre des sentiments apaisés et une nature enfin accueillante.

L’Ecole des loisirs, qui a édité, depuis 1990, tous les livres de Claude Ponti, vient de publier un grand album, dont le titre étonnant, Schmélele et l’Eugénie des larmes , ne peut que titiller notre curiosité.

Les fidèles de Claude Ponti ne seront toujours pas déçus, loin s’en faut, et accompagneront avec émotion la quête de sa nouvelle petite héroïne accompagnée de Bâbe, son amie la porte, dans un univers aussi délirant que ceux des livres précédents. De la pauvreté initiale et de la disparition des parents anéantis par leurs soucis, du chagrin immense de cet abandon noyé dans l’Eugénie des larmes, jusqu’à la redécouverte rieuse de l’espoir et la reconstruction finale d’une merveilleuse maison, Claude Ponti nous entraîne vers une fin qui enrichit celle de Okilélé par la perspective d’autres naissances, gage de foi en l’avenir.  

Aucun doute: ce bel album est, encore et toujours, un événement éditorial qui, comme les autres grands livres de Claude Ponti, me rappelle une réflexion magnifique d’Albert Cossery dans Les hommes oubliés de Dieu:

« Regarde cet enfant qui pleure.Il a sans doute froid, car il est nu sous sa robe. Il n’a pas mangé depuis ce matin. Mais c’est lui le porteur de miracles. C’est lui le sorcier de demain. Je me demandais tout à l’heure, effondré dans ma boutique: « Qui sauvera l’enfant? » Eh bien l’enfant se sauvera de lui-même. L’enfant n’acceptera pas ce lourd héritage de notre misère. Il aura des bras assez forts pour se défendre. Voilà ce qu’annonce l’air autour de nous. Ecoute, Haroussi… »

Il y eut un silence qui s’étendit très loin jusqu’au fond des ruelles boueuses. Le vent s’était arrêté de souffler. La misère du monde était au bout de son destin. »**

* L’album des albums  Ecole des loisirs, 1997
**Joëlle Lösfeld, 2000

publié le :02/01/2003
par : Parole
Revue

Les Arts Dessinés

André François – Calembredaines au Daily Bul 03/12/2022
Jean Claverie – De la Bourgogne au Tenessee 03/09/2022
David McKee – Le Patchwork du bonheur 02/05/2022
Henri Galeron, le « paradifoimieux » de l’image 23/11/2021
Léo Kouper, le mime Marceau de l’affiche 28/06/2021
Alain Gauthier ou les avatars de l’innocence  30/11/2020
Adieu à Alain Gauthier 05/09/2020
Zaü Superbe et généreux 04/09/2020
D’un Massin l’Autre 22/06/2020
Pierre Cornuel Sur les rives du Yangzi Jang 22/06/2020
Fellini à la une! 01/03/2020
Daniel Maja Un dessinateur très littéraire 15/02/2020
Festival Tabook à Tabor 15/12/2019
Des images dans la ville 12/12/2019
André François Tous en scène! 15/11/2019
Mostre in Bologna 06/06/2019
Tomi Ungerer Un Diable en paradis 05/04/2019
Guy Billout ou l’humour philosophe 02/04/2019
Stasys Eidrigevičius – Rites et mystères 06/12/2018
Adieu, Elzbieta 05/12/2018
Etienne Delessert, un maître aimant les autres maîtres 21/09/2018
Les Maîtres de l’imaginaire 15/06/2018
André François, le retour? 05/02/2018

Mémoire d’images

Daniel Maja et Le Magazine littéraire 02/11/2020
Hello, Léo Kouper! 04/10/2020
Quatre talents bien singuliers 25/05/2019
Michelle Daufresne ou l’éternelle jouvence 20/02/2019
Les îles d’André François 06/10/2018

Bazar Masarin

Maryse Condé à Stockholm 02/01/2019
André François : Bio et Enfantina 25/09/2018

MeMo

Qui m’appelle? 12/10/2019
Comment la Souris reçoit une pierre sur la tête et découvre le monde 31/10/2018
Le Petit Brown
Sur la colline (Postface)
Vingt ans de MeMo : Le Petit Brown

Parole

Un nid pour l’hiver 02/02/2016
Yasuke 02/02/2016
Marion Duval 06/01/2016
Alphonse Allais et Henri Galeron 02/10/2015
« 50 ans d’illustration pour la jeunesse » 10/08/2015
Images de la Grande Guerre dans l’album 02/06/2015
Sancte Procrastine, ora pro nobis! 02/05/2015
Gustave dort 02/08/2014
Le Lion et les trois buffles 02/08/2014
Quelques images du clown dans le livre d’enfance 02/03/2014
Bologna 2013, un jubilé jubilatoire 02/05/2013
Aller à Bologne, c’est multiplier les frustrations… 02/02/2012
André François le Phœnix 02/09/2011
Bologna 2011, des fées et des sorcières 02/06/2011
Trois rééditions attendues d’André François 02/03/2011
Ylla, l’aventurière 02/03/2009
Coup de coeur : « Petit catalogue d’Arts premiers » de Pascale Bougeault 02/01/2009
Tomi Ungerer for ever 02/02/2008
Tokyo a rendu hommage à David McKee, épistolier créatif et généreux 02/08/2007
Un géranium qui n’en finit pas de mourir … 02/02/2006
Claude Ponti, « le porteur de miracles » 02/01/2003
À propos de May Angeli 02/06/2000
Portrait 02/10/1997
À propos de Frédéric Clément et d’une carte de voeux 02/09/1997
François Ruy-Vidal: le retour
Jacqueline Duhême

Les Maîtres de l’imaginaire

Letizia Galli 30/03/2019
Alain Gauthier 15/11/2018
Nicole Claveloux 15/11/2018
André François 15/03/2018
Etienne Delessert 15/03/2018
Georges Lemoine 15/03/2018
Guy Billout 15/03/2018
Henri Galeron 15/03/2018
Jean Claverie 15/03/2018
Sarah Moon 15/03/2018
Stasys Eidrigevicius 15/03/2018

Ricochet

Storie di Bambini 30/04/2017
Bologna 2016 02/04/2016
Redécouvrir Colette Portal… 02/03/2016
Auguste-Maurice Cocagnac : des images pour l’enfance 02/12/2015
May Angeli et la Tunisie 12/11/2015
Un Ours bleu sous les lambris 02/06/2015
Maryse Condé à l’honneur 29/04/2015
C’était à Bologne en 2014… 02/04/2014
François Ruy-Vidal ou le vertige de la liste 02/04/2013
Les Félins d’Alain Gauthier 02/05/2012
L’Homme qui plantait des arbres de Jean Giono 02/06/2011
Zaü, du cœur à la main 02/04/2011
Les Enfantina d’André François 02/03/2011
Sarah Moon, « le vacillement du temps et des lumières » 02/03/2011
Entretien avec Henri Galeron 02/02/2011
Un posthume sur mesure pour André François

Griffon

L’ami Pierre (Cornuel) 22/04/2018
Bibliographie de PEF 02/03/2008
Gerda Muller : la sœur aînée de Marlaguette 02/10/2005
Jacqueline Duhême : Alice, Sophie, Fifi, Line et les autres… 02/08/2004
Christophe Besse : une petite place pour une petite plume 02/02/1999
Une tasse de temps qui passe (Martine Delerm)

Papiers Nickelés

André François : le mystère de la mirifique trouvaille est éclairci ! 02/06/2016
Une mirifique trouvaille… 02/05/2016
André François, le Phœnix 02/09/2012
Et si on redécouvrait Alain Lefoll… 02/06/2012

Seuil Jeunesse

Une présence poétique 13/09/2016
« Dis-moi » de May Angeli 02/01/2008
« Nuit d’orage » de Michèle Lemieux 02/01/2008
GIPSY et l’homme du canal, Jonathan Frost 02/01/2008
La belle au bois dormant de Tahar Ben Jelloun et Anne Buguet 02/01/2008

Dictionnaire encyclopédique du Livre de jeunesse

Alan Mets 02/10/2013
André François 02/10/2013
Beatrice Alemagna 02/10/2013
Claire Forgeot 02/10/2013
Claude Boujon 02/10/2013
Claude Ponti 02/10/2013
Daniel Maja 02/10/2013
Danièle Bour 02/10/2013
Elzbieta 02/10/2013
Gabrielle Vincent 02/10/2013
Gerda Muller 02/10/2013
Jacqueline Duhême 02/10/2013
Jennifer Dalrymple 02/10/2013
Katy Couprie 02/10/2013
Kelek 02/10/2013
Laura Rosano 02/10/2013
Letizia Galli 02/10/2013
Louis Joos 02/10/2013
Marcelino Truong 02/10/2013
Maryse Condé 02/10/2013
May Angeli 02/10/2013
Michelle Daufresne 02/10/2013
Olga Lecaye 02/10/2013
Pascale Bougeault 02/10/2013
Philippe Dumas 02/10/2013
Tomi Ungerer 02/10/2013
Zaü 02/10/2013

Aujourd’hui l’Afrique

Mostre in Bologna 06/06/2019
A la découverte de la vie, Une nouvelle collection documentaire pour la jeunesse béninoise. 02/12/2004

Départ du centre André François – soutiens

Le site iconovox 02/11/2014
Lettre ouverte à Bernard Hellal 21/09/2014
Dominique Baillon-Lalande 01/09/2014
Jean-Michel Buck 02/08/2014
Mon appel du 18 juin 2014 18/06/2014
Andrée Gavrel 02/06/2014
Caroline Corre 02/06/2014
Etienne Delessert 02/06/2014
HongFei cultures 02/06/2014
Jean Perrot 02/06/2014
Jean-Charles Sarrazin 02/06/2014
Thomas Marc, neveu d’André François 02/06/2014

La Revue des Livres pour enfants

May Angeli – Secrets d’Albums 10/11/2022
Janine Despinette Dame d’oeuvres de la Littérature en couleurs 30/12/2020
Alain Gauthier Le charme à la boutonnière 25/07/2020
Gageure : André François en 6 images 15/03/2018
Jean Perrot, Carnets d’illustrateurs 02/04/2012
Balade aux îles Baladar 05/06/2009
Michelle Daufresne, la dame de coeur 14/04/2007
Le Blues de l’illustrateur : Jean Claverie à Moulins 02/01/2007
L’impossible Monsieur Pommaux 02/06/2006
Un posthume sur mesure pour André François

Libbylit

Louis Joos Ombres et lumière 04/10/2020
Éternelle Elzbieta 31/03/2019
Dire la Grande Guerre aux enfants 20/12/2018
Dossier Mai 1968 15/09/2018
Merveilleux David Merveille 15/03/2017

Festival des Illustrateurs (Moulins)

Gilles Bachelet : la culture en goguette 25/09/2019
Malika Doray au paradis des lapins 15/09/2017
Les métaphores de Marion Fayolle 02/09/2015
André François Circus à Moulins 02/10/2013
Henri Galeron, le rêveur facétieux 02/09/2011

Divers

 Pierre Cornuel, un talent protéiforme 12/10/2018
Etienne Delessert 22/04/2018
Visioni d’Infanzia nei libri e nelle immagini di Letizia Galli 26/03/2018
Adieu, très chère Carla… 04/06/2017
Fermeture de l’Atelier Girard 29/04/2016
In saecula saeculorum 02/11/2014
Les Dames de Zaü 02/02/2014
Une perte irréparable 02/01/2014
In Danieli blogo felicitas 02/04/2011
Elle & lui 02/03/2010
Chien Bleu 02/03/2006
Le sexe des mots 02/05/2005
Images à la page 02/10/2000

Consultez

  • Mon CV
  • Les expositions
  • Les publications

Catalogues d’expositions

L’exposition « Jeux d’été» 02/05/2011
Pour adulte seulement 02/06/2010
Au jour le jour, de Danieli Blogo 02/09/2009
Cochon et récits d’enfance illustrés 08/05/2007
Cocottes en papier : la gent gallinacée et le livre illustré 02/01/2003
Le petit mouton illustré 02/06/1999
Letizia Galli, la Toscane insoumise
Confidentialité et cookies : ce site utilise des cookies. En continuant à naviguer sur ce site, vous acceptez que nous en utilisions.
Pour en savoir plus, y compris sur la façon de contrôler les cookies, reportez-vous à ce qui suit : Politique relative aux cookies

© 2023 — Janine Kotwica • Mentions légales • Se connecter