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Les Félins d’Alain Gauthier


« Petit cri, petit cra
Tu ne seras pas
 Le chat »
C’est au-dessus de cette comptine des Papillons de Pimpanicaille (1980) qu’est reproduit, pour la faire malicieusement mentir, un auto-portrait d’Alain Gauthier en chat qui servira à Metz, en 1985, de visuel pour sa première rétrospective personnelle. Fortement influencé par les mains anthropomorphes d’André François, cet amusant dessin anticipe la place doucement surréaliste que les félidés, et en particulier les chats domestiques, prendront dans l’œuvre à venir d’Alain Gauthier. Car chatteries sensuelles et mystérieux félins se loveront un peu partout, avec délices, dans son monde élégant et sensible, dans ses illustrations, ses dessins de presse, ses peintures, ses affiches commerciales et culturelles…
Femmes, chats, fauves, luxe et volupté… La filiation avec Baudelaire est évidente, d’autant plus que, chez Alain Gauthier aussi, couleurs et musique se répondent en subtiles correspondance, mais dans les brumes d’une nostalgie qui s’attarde avec une joie parfois douloureuse, en pays d’enfance.
En 1987, L’Art à la Page publiait dans sa collection Images Images, un fort intéressant abécédaire consacré à  Alain Gauthier où l’on pouvait découvrir, à l’article  Elisabeth , une  maternité datée de 1964, une de ses plus anciennes peintures. Cette Vierge à l’Enfant est tout à fait exceptionnelle dans son iconographie. Et dans ses toiles, et dans ses illustrations, ainsi L’Artiste et son modèle du même abécédaire ou une superbe lithographie intitulée Le Masque,  il s’inscrira plutôt dans le lignée de Jean-Baptiste Perronneau et de sa Fillette au Chat.
En variation quelque peu iconoclaste sur ce thème du portrait de jeune fille avec un animal, un garçonnet, enfant-loup, pose avec un chat noir enrubanné de rose sur un banc public (Nous, les loups). Dans Les Larmes du Monstre de Françoise Kérisel, Sibyl, la ravissante petite héroïne aux longs cheveux blonds ondulés, se console de la pluie, pelotonnée dans un confortable fauteuil violet, en câlinant un chat roux tigré figé dans son indifférence. La charmante Mouna aux cheveux longs ondulés, elle aussi, mais auburn (André Hodeir), partage son lit  avec le même chat roux tigré aux yeux infiniment verts dont la queue se déploie en un énigmatique point d’interrogation. Car le chat partage bien des secrets, ceux de la mère, et ceux de sa fille (Alice ou les chemins de la mémoire).
Compagnon de l’enfant, le chat est souvent présent dans son univers familier même si, la plupart du temps, il est absent du texte et même si le héros animal du livre est un chien (Moi Matthieu j’habite chez mon père et Un Chien de saison) … ou un loup : celui de Mon Chaperon rouge (Anne Ikhlef) tient un chat noir aux yeux dorés, ô combien démoniaque, sous le regard fasciné de la fillette dont la chevelure est toujours aussi longue et toujours aussi ondulée, mais rouquine, cette fois, perte de l’innocence oblige. Les broderies illustratrices d’Alain Gauthier ne sont guère esclaves des mots de l’auteur et recréent un monde parallèle très personnel  qui n’est jamais redondant et où le chat a une existence indispensable. Le chat roux tigré, présent aussi dans la peinture d’Alain Gauthier, investit même son ombre (Images Images). Il allait de soi, alors, que ce serait la chanson de la Brave Margot « qui donnait la gougoutte à son chat » qu’Alain Gauthier choisirait d’illustrer dans le répertoire de Brassens!
C’est un témoin impénétrable, curieusement dépourvu de regard et de moustache, dont la queue est poétiquement remplacée par un croissant de lune, qui préside à une magnifique scène nocturne de Ma Peau d’âne (Anne Ikhlef). Dans une peinture intitulée L’Homme qui rêvait d’être un canapé ou La nuisette rose, il sort des canines menaçantes et hérisse un poil désapprobateur sous la caresse de la belle abandonnée. On ne peut s’empêcher de penser à cette surprenante Annonciation de Lorenzo Lotto où un chat, témoin effrayé de la scène, fuit devant l’Archange en faisant le gros dos tandis que la Vierge s’effarouche sous le double bras tendu du Créateur et de son messager. Témoin de la tristesse de Matthieu, il est, à l’encontre du chien fugueur, symboliquement emprisonné dans une cage d’oiseau. Attentif, il veille sur le sommeil de la reine du Miroir à deux faces.  Témoin, et là aussi sans doute protecteur, le chat de La Fugue du Petit Poucet (première version), juché tel un sphynx gourmand, poisson en bouche, sur un pilier devant le pavillon familial, ou campé, immense, queue dressée, devant le lit des coquines ogresses. Singulièrement, il disparait de la seconde version du conte de Michel Tournier, grand amateur de chats lui aussi.
Omniprésent, ce chat ! Dans Praliné en vogue, c’est lui qui, enrubanné de rose (Alain Gauthier aime les faveurs!), fait la pâtisserie. Dans Plexus N°15 (1968), la première publication connue d’Alain Gauthier, sur une page monochrome orange, une belle (Eve?) toute nue charme, de sa flûte enchanteresse, non un serpent paradisiaque, mais un chat littéralement médusé, yeux écarquillés, assis sur une chaise. Un chat ocelé est perché sur un arbre de la cour de récréation du Papillon de toutes les couleurs, cet album qui valut à son illustrateur le Prix Alphonse Daudet. Chat de cirque, il saute dans un cerceau de Images Images. Magnifiquement multicolore, il est magistralement juché sur un mur au-dessus de la célèbre affiche Bally qui valut un grand prix à son créateur (Qui est Prunella Banana?). Joue rose et, encore, queue dressée (Qu’en penserait Sigmund?), il emprisonne un rat enrubanné dans les rayures bleues de son pelage en contrepoint de la comptine « Il y a un rat dans le grenier » des Papillons de Pimpanicaille, rappelant les barreaux de l’une des Cent  vues d’Edo de Hiroshige. Dans une grands toile, ô trouble, la queue d’un chat anthracite sedéroule pour emprisonner un couple dans ses méandres.
Il est aussi le véritable héros de l »une des Histoires de la Forêt profonde, celle de Simon. Jude, le matou aux yeux bleu-pâle et au pelage de nuit sans lune, guide un jeune garçon mélancolique dans un monde parallèle, onirique, où il va gagner l’amour de la belle et mystérieuse Monna. L’intrigue est de Jean Joubert, mais l’image au crayon gris d’Alain Gauthier déifie le félin en une idole tutélaire immense, semblable à une énigmatique statue khmer dont il partage la force tranquille.
C’est à une autre initiation que nous convie le Double Je d’Alain Gauthier et de Michel Tournier dans Amandine ou les deux jardin où Kamicha(tte), la petite femelle à l’oeil au beurre blanc, la queue droite comme un cierge, va emmener religieusement l’héroïne dans le jardin mystérieux de l’adolescence. La connivence qui unit l’écrivain à l’illustrateur a donné naissance à un petit chef d’oeuvre de sensibilité et de poésie.
Il est fréquent que les chats d’Alain Gauthier soient soumis à des métamorphoses. Alors, son pinceau ou son crayon peuvent donner libre cours à leur intelligence imaginative.
Il en est ainsi dans Alice, l’un de ses albums les plus célèbres, où la disparition du souriant  Chat du Comté de Chester devient un cadavre exquis iconographique.
La première transformation des Avatars de Pilou est, nul ne s’en étonnera, en chat. L’enfant, déçu par ses relations familiales, souhaite « la vie rêvée des chats »,  ne pas aller à l’école, dormir toute la journée, n’avoir jamais le vertige, et même toucher les étoiles.
On sait aussi l’attrait d’Alain Gauthier pour les loups-garous. Les êtres hybrides, mi-humains, mi-animaux le plongent dans une admirative perplexité. Aussi se plait-il à représenter de séduisantes therianthropes, telle la très érotique panthère à pois de L’Arbre-gingembre, à la beauté cruelle. Rien à voir avec la mode des Fandom Furry des années 80. Ici, il n’y a aucune facilité graphique, et, bien évidemment, pas la moindre once de vulgarité. Tout est dans l’élégance, contenue, et même hiératique, comme dans l’affiche de la Place Vendôme tirée en lithographie.
C’est cette noblesse des représentations et une intelligence qui n’exclut pas le lyrisme qui ont fait  le renom de La Belle et la Bête où l’illustration d’Alain Gauthier ajoute aux textes conjugués de Jeanne-Marie Leprince de Beaumont et de Jean Cocteau des réminiscences de Gustave Doré. Un livre magnifique, servi par l’esthétique bibliophile des éditions Ipomée, où la métamorphose de la Bête en Prince se double malicieusement de celle de la Belle en chatte…
Une grande harmonie dans tous ces livres, mais aussi dans les affiches où traînent nonchalamment quelques orgueilleux lions ou tigres et les estampes où sommeillent quelques chats paresseux : Bastet était déesse de la musique. Elle a, sans aucun doute, guidé la main d’Alain Gauthier.
publié le :02/05/2012
par : Ricochet
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