Thomas Marc, neveu d’André François

Monsieur le Maire,

C’est très embarrassé que je prends la plume.

Les yeux encore brillants et émerveillés par l’exposition, hommage, « Remember », le film interview du journaliste hongrois, que nous avons vu ensemble, le résultat d’un travail mené « de main de maître » par le chef d’orchestre « Madame Janine Kotwica », j’apprends que vous avez accepté sa démission, « poussée vers la sortie » !

Comment la mère créatrice, l’ordonnatrice surmotivée d’expositions, celle qui, sans se ménager, a créé, grâce à vous, le Centre André François dans votre médiathèque, est privée de son enfant !

Elle n’est pas seulement la mère porteuse qui a développé l’embryon, qui a utilisé toutes ses connexions, qui en a tissé tellement d’autres pour donner naissance à ce merveilleux fleuron de Margny-les-Compiègne, elle est aussi celle qui l’a nourri et amené à se développer, à devenir ce qu’il est aujourd’hui, et la voilà coupée dans son élan.

Qui va pouvoir, qui va savoir, qui va avoir les relations, qui va continuer à promouvoir l’œuvre d’André François en ayant la confiance de tous : les éditeurs, les imprimeurs, les collègues qui ont signé les hommages, les critiques d’art,… et la famille qui a jusqu’à présent aidé de son mieux, qui ?

Ma démarche autant que ma prose sont maladroites, mais j’avais un impérieux besoin de vous faire part de mon sentiment et je vous prie dans l’attente d’une prochaine exposition sur « André François » aussi… et autant… que les précédentes, Monsieur le Maire, d’agréer mes sincères salutations.

Thomas Marc, neveu d’André François