Janine Kotwica

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In saecula saeculorum


l’école des loisirs

Portrait de Philippe Dumas

© Philippe Dumas

En 1974, jeune agrégée de lettres, je suis nommée, par les aléas des attributions de postes de la Grande Maison, professeur dans une École normale. Pour l’amoureuse des langues anciennes et des Belles lettres, le coup est rude. La mode est alors, chez les pédagos, à une linguistique gratuite, indigeste et obligatoire, aux pédantes arborescences de la grammaire générative et transformationnelle, aux dictées phonétiques associées à la remise en cause de l’orthographe traditionnelle, et aux sempiternelles querelles, stériles et dérisoires, sur les méthodes d’apprentissage de la lecture. Quant aux textes littéraires quasiment réduits aux seuls contes, ils n’existent que soumis à une rigide analyse structurelle.

Merdre !

Alors, une question salvatrice s’est posée à moi : que lisent les enfants ?

Je n’ai pas été séduite par les romans, mais j’ai vite été éblouie par les albums et fascinée par leurs images. Un authentique coup de foudre !

Le premier qui me soit tombé entre les mains, fut, excusez du peu, Petit Bleu et Petit Jaune. Je ne connaissais rien de Leo Lionni mais je découvris, avec un étonnement admiratif qui persiste encore aujourd’hui, la polysémie triomphante d’une image minimaliste et la portée humaniste universelle d’un album dont les institutrices d’école maternelle ne se servaient alors que pour apprendre les couleurs.

Puis vint la rencontre des Trois brigands, de la présence éclatante des couleurs et du graphisme de Tomi Ungerer au service d’une naïveté perverse et d’une subtile dérision.

Le coup de grâce me fut donné par Max et les Maximonstres, avec sa magnifique mise en images des pulsions inconscientes d’un enfant, la richesse inépuisable de ses références culturelles, et une perfection formelle que Maurice Sendak a étendue à sa maquette d’une pertinence inégalée.

Un trio de chefs d’œuvre toujours gagnant quarante ans plus tard.

J’étais tout à fait ignorante du monde de l’édition mais il ne m’avait tout de même pas échappé que ces trois titres avaient tous été publiés par l’école des loisirs.

Mue par la curiosité, culottée en diable, j’ai garé ma voiture dans la cour du 11 rue de Sèvres et, ne doutant de rien, j’ai demandé à voir le directeur.

Et Jean Fabre, en toute simplicité, est descendu à ma rencontre !

Ce fut la première d’une longue série d’entrevues qui s’est poursuivie jusqu’à la fin de sa vie.

J’ai toujours aimé la peinture et fréquenté assidûment les musées, mais je n’avais pas été formée à la lecture des images. C’est Jean Fabre qui, avec sa discrète attention et ses exégèses pénétrantes, a éduqué mon regard. Quel mentor ! Il sortait des rayons tel album et le commentait de façon informelle mais toujours judicieuse. Il était d’une grande finesse, d’une exigence sans concession et d’une honnêteté intellectuelle et morale que je n’ai plus rencontrée depuis dans le monde de l’édition. Lorsqu’il trouvait un livre fade voire médiocre, il le disait, au mépris de toute préoccupation commerciale. Le mercantilisme lui était totalement étranger. Dans ses choix, il osait prendre des risques et promouvoir des livres difficiles. Il avait des vues à long terme, et attendait patiemment qu’un livre audacieux ou dérangeant prenne sa place dans le public, une attitude impensable aujourd’hui où, presque partout, les nouveautés de la dernière saison chassent inexorablement celles de la saison précédente. Lui préférait les longsellers aux bestsellers et, dans sa maison qui perpétue une politique de rééditions patrimoniales régulières, sa leçon porte toujours ses fruits.

Alors que l’obsession de la rentabilité pédagogique avait envahi le monde de l’éducation, il défendait la lecture aléatoire, culturelle, affective et libératrice, contre la lecture obligatoire, instructive, conventionnelle et formatée.

Grand découvreur de talents, il parlait des jeunes illustrateurs avec une intuition très éclairante de leur potentiel. Maintenant que l’avenir nous gratifie du recul nécessaire, on peut s’émerveiller de la justesse de ses pronostics.

Il pratiquait merveilleusement la litote. Ainsi, me présentant Gentil Jean de Grégoire Solotareff, il attira mon attention sur les érections des nez des personnages : « On sent là, dit-il, un immense besoin d’amour ». Bien élevé, certes, mais non conformiste, et pas coincé.

Il avait un faible pour Arnold Lobel et en parlait avec beaucoup de sensibilité.

Son tact et son élégance de manières n’empêchaient nullement qu’il exerçât une autorité incontestable et incontestée.

Une anecdote savoureuse : il s’était montré galant, au cours d’un salon du livre, avec la délicieuse Michelle Daufresne et ne semblait pas insensible à son charme. Ainsi s’est-elle sentie encouragée à venir lui montrer un projet de livre qui lui tenait à cœur. Elle est arrivée, intimidée, dans le bureau de Monsieur le Directeur, avec une histoire d’éléphants. A la sortie de cet entretien qu’elle n’a certes pas oublié, les pachydermes étaient devenus… des volatiles et ce fut, en 1981, Jeux d’oiseaux !

 

Très vite, défroquée de mes oripeaux, devenus inutiles, de professeur de lettres, j’ai intégré la littérature de jeunesse, et plus particulièrement son illustration, dans mon enseignement.À l’époque, cela n’allait pas de soi. C’était alors, pour la plupart de mes collègues, et encore plus pour ma hiérarchie, un sous-genre qui ne méritait pas qu’on l’étudie. Je suis entrée en résistance et ai rejoint ce que Jean Delas appelait « l’armée des ombres » qui luttait pour la reconnaissance de ce que j’ai tout de suite considéré comme un genre littéraire et artistique à part entière.

Les délégués régionaux de l’école des loisirs venaient régulièrement dans les écoles normales, puis dans les IUFM, apportant un soutien logistique à mes actions par l’information et la diffusion de leurs productions éditoriales.

Mais surtout, toutes mes promotions d’étudiants, et beaucoup des enseignants en formation continuée, ont été reçus par Jean Fabre, rue de Sèvres, jusqu’à ce qu’il ait un gros pépin de santé. C’est alors Jean Delas qui a pris une relève intermittente mais avisée.

Aller à l’école des loisirs a toujours été une fête. La salle de documentation était prête à nous accueillir, avec, sur chaque chaise, le sac avec le papillon d’André François généreusement bourré d’affiches et de catalogues. Jean Fabre présentait sa maison, ses grands classiques et les nouveautés de la saison, répondant patiemment à toutes les questions. Ensuite, mes étudiants cassaient leur tire-lire pour acheter les merveilles qu’ils venaient de découvrir !

C’était toujours un grand bonheur de repérer, au hasard de mes visites d’écoles, les superbes affiches de l’école des loisirs sur leurs murs, et cela même dans les campagnes les plus reculées. C’est ainsi qu’au cours d’une mission dans les écoles de montagne du sud marocain, j’ai punaisé, sous l’œil émerveillé des enfants médusés, des affiches de Claude Ponti, Yvan Pommaux et Grégoire Solotareff. J’ai même retrouvé, non sans pincement au cœur, dans une école déshéritée de la brousse ivoirienne, le poster d’anniversaire de Max et les Maximonstres que j’avais offert, l’année précédente, à des instituteurs africains venus en formation en France.

Aussi, quelle n’a pas été mon émotion lorsque, triant, aux côtés d’André François, les dessins rescapés du tragique incendie de son atelier, j’ai reconnu, avec ses bords de fragile dentelle brûlée, l’original de l’affiche au célèbre papillon-lecteur !

Lorsque j’ai commencé, en 1985, à présenter des expositions d’originaux, les illustrateurs de l’école des loisirs ont été à l’honneur. J’ai ainsi fait des expositions individuelles, avec création de visuel, de Pascale Bougeault, Michelle Daufresne, Philippe Dumas, Olga Lecaye, David McKee, Alan Mets, Dominique Mwankumi, Nadja, Yvan Pommaux, Claude Ponti, Jean-Charles Sarrazin, Maurice Sendak, Grégoire Solotareff… et bien d’autres encore, en particulier dans des expositions collectives. Des rencontres jubilatoires, suivies de séances de signatures parfois interminables, ont été organisées dans des musées, des bibliothèques ou des établissements scolaires et universitaires.

La maison facilitait les échanges, envoyait les œuvres, les dossiers de presse, les fichiers numériques, avec, toujours, une parfaite courtoisie. Pendant longtemps, il y eut une grande permanence dans le personnel qui était d’une incroyable disponibilité.

Certaines, les « mamies », sont parties (Geneviève Caille, Suzanne Sevrais…), d’autres sont toujours là, et en particulier les piliers familiaux (Jean-Louis Fabre…) ou « adoptés » (Michel Gay, et les très helvétiques Marcus Osterwalder et Arthur Hubschmid…).

Jean Delas s’est éloigné, remplacé par son fils Louis. Et, hélas ! Jean Fabre qui hanta la rue de Sèvres presque jusqu’à la toute fin de sa vie et lui avait donné son âme, n’est plus.

C’est à ses obsèques, simples et nobles comme lui, que j’ai fréquenté la grande famille de l’école des loisirs pour la dernière fois. Grandes étaient la tristesse et l’émotion.

Un vœu (pieux?) alors que la maison célèbre ses cinquante ans : fasse le ciel, qui l’a sûrement accueilli, que l’esprit de cet homme exceptionnel continue à l’animer pour longtemps.

In saecula saeculorum.

 

Janine Kotwica

On ne s’en fait pas à Paris Un demi-siècle d’édition à l’école des loisirs
de Boris Moissard et Philippe Dumas, L’Ecole des loisirs, 2015

 

 

publié le :02/11/2014
par :

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