L’impossible Monsieur Pommaux : La chanson du souvenir
Lorsque, en 2002, Marcus Osterwalder a publié Avant la télé de Yvan Pommaux, ce fut, dans la presse, un concert unanime de louanges, et un
succès éditorial remarqué, conforté encore par le prestigieux Prix Alphonse Daudet décerné en grandes pompes, à Fontvielle, par l’exigeante Académie Goncourt. Trois générations de lecteurs se sont rués avec gourmandise et émotion sur ce petit chef d’œuvre au charme rétro qui raconte en images la vie quotidienne d’un gamin de huit ans dans les années cinquante. Nostalgique, cet album passeur de mémoire fourmille de détails savoureux, du pot à lait cabossé aux rouleaux de réglisse, qui sonnent si juste qu’il est impossible qu’ils ne soient pas autobiographiques. Il représente, comme bon nombre des albums antérieurs de cet artiste particulièrement attachant, une sorte d’autoportrait kaléidoscopique d’un petit vichyssois à la mèche rebelle, au cœur tendre et à l’esprit alerte, né en 1946 en plein baby-boom. Et l’on trouve, après la première double page à la beauté tragique, disséminés dans ces feuilles aux images et à l’écriture superbement maîtrisées, la plupart des éléments qui donnent leur séduction à ses autres oeuvres.
Cinq ans auparavant, la vingtaine des 480 souvenirs de Georges Perec qu’il avait sélectionnés et illustrés pour les éditions du Sorbier était déjà très révélatrice d’un univers personnel dans lequel François Truffaut eût pu aisément se reconnaître, entre Les Quatre cents coups et L’Homme qui aimait les femmes, assaisonné d’une pincée de Cinéma Paradisio. Je me souviens était une forme de brouillon, d’esquisse préparatoire à l’album si abouti de la collection Archimède dont le premier titre était 1953. L’on y trouvait déjà réunis quelques-uns des thèmes récurrents dans l’ensemble de son œuvre.
Car Yvan Pommaux a, sans conteste, un univers personnel d’une grande richesse qui se révèle dans des publications ventilées essentiellement chez Bayard et à L’École des loisirs sous les houlettes de Benoît Marchon et Arthur Hubschmid.
Ses albums peuvent sembler au premier abord très éloignés les uns des autres. Quoi de plus différent, en effet que le monde de Corbelle et Corbillo et celui de Marion Duval, de Lola et de Théo Toutou, d’Angelot du lac et de John Chatterton ?
Et pourtant de solides passerelles les relient les uns aux autres.
Les professionnels
L’ensemble de ses livres a d’abord, une parenté formelle : la plupart sont des BD, certaines traditionnelles, d’autres avec des images séquentielles agrandies par fois jusqu’à la double page, rendant alors l’album accessible aux plus jeunes. Les phylactères alternent avec les images commentées et de vastes pages sans texte. Parenté technique aussi, de dessins à l’encre noire que colorie ensuite sa femme Nicole, qu’il a rencontrée alors qu’il étudiait aux Beaux-Arts de Bourges. Très longtemps, elle usa d’une gouache doucement veloutée, puis s’est mise à l’ordinateur au rendu plus précis à l’impression. Leur fille Jeanne a par fois pris la place de Nicole sur quelques titres récents de Marion Duval.
« Il y a longtemps qu’on s’est aperçu que le ne sais pas colorier », explique-t-il modestement .
Dans la plupart de ses livres, il réalise à la fois le texte et les images. Ses cadrages, influencés par le cinéma, sont audacieux et il excelle à montrer le monde d’un point de vue original, à hauteur de chat par exemple. Excellent scénariste, « auteur occasionnel », il a prêté son talent de raconteur d’histoires, comme il le fit autrefois pour Dominique Spiessert, à Philippe Masson qui a illustré les sept derniers albums de la série des Marion. Il peut se montrer virtuose dans sa technique narrative, ainsi dans L’Île du monstril où le point des vue est celui de deux ragondins, spectateurs et commentateurs de l’aventure vécue par deux enfants.
Illustrateur, il a servi quelques textes de romans et des poèmes aussi, mais, souvent, au cours d’entretiens, il a exprimé sa frustration de ne pas, alors, être entièrement le maître d’œuvre du livre : ses albums les plus réussis sont ceux dont il est à la fois l’auteur et l’illustrateur. Ses couvertures sont particulièrement dynamiques, avec, toujours, les héros en mouvement.
Cinéma Paradisio
Ce qui unit toutes ses oeuvres, c’est aussi l’omniprésence des références cinématographiques, la plupart de la grande période hollywoodienne. L’étirement du format à l’italienne remplace ainsi l’écran. On se croirait à la « dernière séance » chère à Eddy Mitchell. Walt Disney et son Peter Pan (Avant la télé), Esther Williams dans son Bal des sirènes, Audrey Hepburn, William Holden et le très cher Bogart sur l’affiche de Sabrina (Je me souviens), Eddie Constantine dans Ça va barder !, Jacques Tati, James Stewart et l’arme de son flash qu’imite Alexandre en souvenir de Fenêtre sur cour…
Les petits héros de L’Aventure entrent dans une image à l’instar de Mary Poppins, l’ombre de Hitchcock plane sur de nombreux albums, l’un des chats s’appelle Groucho, Nestor Burma pointe parfois son nez, Belphégor hante le Louvre, Lubitsch inspire les scènes de couple, les femmes s’habillent comme Ava Gardner et John Chatterton ne cesse de se prendre pour Humphrey Bogart, recevant une belle cliente qui se profile derrière la vitre de son bureau comme au début du Faucon maltais, ou sonnant chez Lauren Bacall avant Le Grand sommeil dont il a aussi emprunté le titre. Le privé de Un train d’enfer, à la dégaine conforme aux stéréotypes du genre, dévoile non sans malice une panoplie de film noir : imperméable beige, feutre rabattu, flacon de whisky, pétard, movels, carte professionnelle et regard oblique sur une secrétaire sexy…
On pourrait multiplier les exemples à l’infini : la tante du petit vichyssois n’était-elle pas caissière de cinéma et grande pourvoyeuse de bâtons glacés ? On ne se débarrasse pas de ces souvenirs-là !
Le monde du spectacle et des médias en général est prégnant : Angelot du lac met en scène une troupe ambulante de baladins tandis que l’ami inspecteur de Théo s’appelle Duraton comme la famille du célèbre feuilleton radiophonique : théâtre, opéra, cinéma, télé- vision, radio, tout s’entremêle avec la vraie vie.
L’homme qui aimait les femmes
Lorsque l’on a éprouvé ses premiers émois d’adolescent devant les stars des salles obscures, on en est marqué à jamais. Comment, en effet, oublier la combinaison de Michèle Morgan dans Les Orgueilleux ? Aussi ses héroïnes féminines ont-elle hérité à la fois de l’érotisme pudique des actrices françaises et de la sophistication hollywoodienne et elles usent et abusent de tous les artifices de la séduction.
Esther, femme fatale quelque peu vénéneuse, a des allures de vamp. De belles passantes, gantées et juchées sur des escarpins à talons hauts, portent de petits sacs précieux, arborent d’invraisemblables chapeaux, capelines qui ombrent leurs regards, tambourins qui s’ornent symboliquement d’une note de musique comme celui de la cantatrice Pia Bémol de Théo Toutou ou exhibent un oiseau (mort?) comme le bibi de l’inquiétante belle-mère de Lilas. Leurs cils s’allongent démesurément sous le rimmel et leurs lèvres sont sensuellement peintes. À leurs cous s’enroulent boas et renards et leurs manteaux du soir sont en soie peinte (Rapt à l’opéra).
Très raffinées également les toilettes des mères, celle du « Chaperon rouge », celle de Lili que précède un valet portant ses emplettes, celle de Fil… Elégantes aussi la petite Kitty, et la diva Elisa Beauchamp, et la fantasque Corbelle. Soignés et habillés de neuf aussi les hommes, les Cary Grant, les James Stewart, les Gregory Peck, désinvoltes et pourtant repassés de frais. Mais leur élégance est quelque peu surannée, endimanchée. « La nostalgie n’est plus ce qu’elle était… »
Ces candidates potentielles aux concours de beauté ont des cabriolets décapotables, des limousines à ailerons, roulent en Cadillac et La Victoire de Samothrace du Louvre n’est que « le machin qu’on voit sur le capot des Rolls » ! Les chiens même sont de race.
Est-ce dans le parc du Casino de Vichy que le jeune Yvan a acquis ces goûts de luxe?
Les femmes ne sont pas seulement coquettes et aguicheuses, elles sont aussi délicieusement bavardes et capricieuses. Ainsi de Corbelle qui fait tournebouler son cher Corbillo et joue de son ascendant sur le pauvre Corbec. Et les hommes, dans ces badinages, sont d’une incroyable mauvaise foi.
Elle et lui
Le couple avec ses joies et ses problèmes, ses malentendus et sa jalousie, ses disputes et sa tendresse, est d’une importance capitale dans les scénarii du sentimental Yvan Pommaux. Couples mariés comme Corbelle et Corbillo flanqués de Rouge-gorge, leur conseiller conjugal, ou flirts comme celui d’Esther et Alexandre, ou idylle adolescente comme Kitty et Groucho, ou romance du troisième âge avec Albert et Marie-Louise, ou encore liens de tendre amitié comme celui qui lie Fil ou Gaël à Marion, ou même duo formé par un père ou un oncle avec sa fille ou sa nièce.
On enquête le plus souvent à deux. Et les unions ne craignent pas le métissage, ainsi ce couple bicolore de Tout est calme, Victor et Mona, que l’on retrouve dans Je me souviens. Cette fois, la petite héroïne n’appartient plus à la catégorie des vamps sulfureuses mais à celle des garçons manqués, comme Huguette ou Marion la délurée qui, elle aussi, affectionne les rollers ou les patins à roulettes, alors que son ami Fil est plus timoré, sensible « comme une fille ».
La quête de l’âme sœur est au centre de La Fugue ou de Libérez Lili.
Les scènes d’amour et de dépit amoureux ne rappellent pas seulement les films en cinémascope de Lubitsch ou Cukor : ils nous emmènent bien souvent à l’opéra ou au théâtre, celui de Marivaux, bien sûr, et ce n’est pas par
hasard si notre Yvan, après Le Théâtre de Corbelle et Corbillo, a réécrit La Double inconstance.
Tant qu’il y aura des livres
Si, comme on vient de le voir, Yvan Pommaux fait montre d’une culture cinématographique à toute épreuve, il est également féru de littérature et grand amoureux du monde du livre et du journalisme.
Il signe lui-même un article de journal « YP » (L’homme aux mouettes, avec, en plus, un clin d’œil à son éditeur Osterwalder dans le professeur… Pâqueforêt!).
Son héros Théo Toutou est écrivain et son amie Natacha une délicieuse libraire devant la boutique de laquelle débutent tous les épisodes de la série. Marion fréquente assidûment les bibliothèques. Son comparse Fil possède un nombre impressionnant de livres qu’il a (presque) tous lus et sa mère, si perverse, est tellement érudite qu’elle déchiffre facilement les hiéroglyphes.
Le manuscrit de Saint Roch nous emmène à la fois dans les effets stylistiques d’un grandiloquent poète et dans les coulisses de l’édition rare, avec ses faussaires et ses ventes de papiers où l’on spécule.
Et, comme pour le cinéma, les références abondent, mélangeant les genres, les pays et les époques.
Les frères Grimm et Charles Perrault croisent – excusez du peu ! – Agatha Christie, Dashiell Hammett, Léo Mallet, Gaston Leroux, Edgar Poe et Raymond Chandler dans les séries policières de Théo Toutou et surtout dans la trilogie de John Chatterton. Ailleurs, Marivaux côtoie Georges Perec, Stevenson flirte avec un Marc Twain qui aurait remplacé le Mississipi par la Loire, Homère hante Attaque à Ithaque tandis que Théophile Gautier voisine avec Walter Scott dans les marges d’Angelot du lac ou de Chantier interdit, teintés du romanesque d’un Moyen Âge romantique, avec le mystère des origines d’un enfant abandonné, ses forteresses imprenables, ses pittoresques troupes de jongleurs, ses inquiétants mercenaires et ses sympathiques voleurs de grands chemins, émules de Robin Hood. Et l’on feuilletonne hardiment, à l’instar de Ponson du Terrail.
Du rififi chez les princesses
Dans ses débuts, Yvan Pommaux s’était essayé au conte avec Violette, la princesse triste. Depuis, il a pris ses distances avec ces récits au premier degré. Comme dans de très nombreux livres d’enfants, on rencontre chez lui des références appuyées aux contes traditionnels, mais il s’amuse à les mixer entre eux en un joyeux syncrétisme et à cultiver irrévérencieusement un anachronisme jubilatoire : le strip-tease du Petit Chaperon rouge figure les cailloux blancs du Petit Poucet, John Chatterton est une variante du Chat botté, les nattes de Lili font écho à la chevelure de Raiponce, le miroir de la marâtre et un nain de jardin sur le bureau du détective rappellent que Lilas et Blanche Neige ne font qu’une et on retrouve, dans Le Grand sommeil, le rouet et la haie d’épines de La Belle au Bois Dormant, mais si la « Princesse » s’endort dans un lit à baldaquin, elle porte une tenue vestimentaire très contemporaine. Quant au doigt pointé sur le bouton de la sonnette électrique, c’est la version XXe siècle de la chevillette et de la bobinette. Nonobstant, ce qui renouvelle le genre du conte « défait », c’est que les personnages de ces féeries se meuvent dans l’univers interlope du récit d’énigme policière. Rares sont les livres s’adressant à un très jeune public qui se déroulent dans ce monde du roman noir : Yvan Pommaux réussit cette gageure de recréer l’atmosphère du polar avec toutes les conventions du genre, sans concession, et sans néanmoins heurter la sensibilité des enfants. On a peur, mais pas trop, il n’y a pas de violence traumatisante, les héros rencontrent le danger mais, comme des personnages de contes traditionnels et de récits initiatiques, ils l’affrontent vaillamment et sortent vainqueurs et grandis de toutes les épreuves.
Salut l’artiste !
Hergé, Winsor McKay pointent souvent le bout de leur crayon. Alexandre, le père de Marion Duval est reporter comme Tintin, mais contrairement à lui, il ne l’oublie jamais, et, autre différence de taille, il est particulièrement sensible au charme féminin, ce qui le rend infiniment plus vulnérable!
Les modèles artistiques d’Yvan Pommaux ne sont pas uniquement ceux des bédéistes et illustrateurs, même s’il se rappelle volontiers son admiration de débutant pour Tomi Ungerer et Maurice Sendak lors de son entrée comme maquettiste à L’École des loisirs en 1970 après avoir travaillé comme installateur de magasins. « Mes références, c’est carrément Hokusai ou Jean Fouquet, l’enlumineur tourangeau », confesse-t-il avec bravache dans une interview.
Marion habite avec son père, comme par hasard, rue… Gustave Doré. Quant à sa mère, qui réapparaît après une longue éclipse dans Enquête d’amour, c’est une émule de Cueco et de ses célèbres patates.
Et notre artiste a dû en fréquenter, des musées, pour qu’ils occupent une telle place dans ses énigmes ! À commencer par son cher Louvre, décor du Scarabée
bleu ou de La Peur du Louvre (dont le charmant petit format à l’italienne n’est pas sans rappeler Les Larmes de crocodile du regretté André François) ou le Musée de l’Homme dont le conservateur s’est fait dérober – réminiscence de L’Oreille cassée ? – une précieuse statuette sud-américaine.
Les collectionneurs, comme le loup de John Chatterton détective, sont abondamment récurrents dans de nombreux livres, ainsi l’amateur de chats de La Nuit du Bombeur fou qui accumule les Pichasso, Chalder, Chacometti, Edouard Minet, Gaston Chassac et autres Matoulévitch.. Le temps est une composante essentielle de ses récits et par fois, ses petites histoires rencontrent l’Histoire, la grande , avec une majuscule. Car les enquêtes trouvent souvent leur résolution dans le passé, dans le secret de fastueux tombeaux, en Grèce, en Égypte, dans le Paris médiéval, dans des grottes préhistoriques, témoins d’époques mythiques dont les énigmes sont dévoilées par de savantes recherches archéologiques menées par des érudits plus ou moins far felus.
Les aristochats
Pédant, alors, notre Yvan Pommaux ? Certes, non, ne fût- ce qu’à cause de l’humour qui lui fait juxtaposer sans vergogne êtres humains et animaux anthropomorphiques et de la générosité qui préside à ses choix Dans un entretien accordé en 1986 à Livres Hebdo, il explique celui des corbeaux. Dans les dessins animés de l’Underground américain, ils représentaient la minorité noire, « une petite colonie marginale et un peu rejetée ». Oiseaux, ils déploient leurs ailes, emblèmes de liberté.
Les détectives – Qu’en penseraient Philip Marlowe et Sam Spade ? – s’appellent Chatterton ou Toutou, le garde du corps est… un gorille. La cruelle belle-mère de Lilas est une panthère aux griffes acérées. Les chats sont des héros privilégiés, présents dans de nombreux titres. Les félins en général se taillent, si j’ose dire, la part du lion, qu’ils soient – La Fugue, Un jour un chat – des chatons jeunes et sympathiques, des bébés qui urinent partout, des chattes minaudières et coquettes, ou de grands fauves à l’inquiétante sauvagerie. Leurs silhouettes souples et majestueuses se profilent derrière les arbres et les fourrés de la jungle indienne dans La Vengeance du Prince Melcar ou dans un épisode de Tout ça, c’est des histoires. Le shishi de pierre de Tout est calme s’anime pour menacer les jeunes héros et Chico, le clown, est amoureux d’Amalia la dompteuse de tigres.
Lumières sur la ville…
Le monde du cirque et de la fête foraine, apparaît lui aussi à plusieurs reprises comme une scène privilégiée du rêve et de la fantaisie.En fait, tous les lieux de l’imaginaire sont présents à un moment ou à un autre, monde souterrain ou subaquatique où se meuvent de menaçants espadons, sombres jungles, déserts, villes nocturnes aux multiples lumières, îles-refuges où tout est possible comme l’intrusion d’armées qui mêlent les époques et les civilisations… Le fantastique envahit le quotidien. Les décors sont élégants et poétiques, parcs et places enrichis de nobles statues, immeubles bourgeois aux lucarnes de pierre d’où s’échappent des notes de musique et aux fenêtres protégées d’un garde-fou raffiné en fer forgé.
… et Rivière sans retour
La Loire, si chère à son cœur, serpente dans ses pages avec ses îles boisées, ses ponts historiques, ses vastes bancs de sable, ses barques et ses bois flottés.
Car la nature vierge a aussi sa place chez cet ancien sympathisant écologiste qui fit ses premières armes chez ses amis d’Utovie avant de transplanter sa petite Lola aux éditions du Sorbier dirigées alors par Régine Lilensten. Aussi fait-il la part belle aux espèces animales protégées, loups, éléphants ou gor fous. Si le souci pédagogique est présent, il n’est jamais pesant : il entre, selon ses propres mots, « en contrebande ».
Une sensibilité et une élégance qui font de lui une sorte de Cary Grant de l’album illustré…
Rien que du bonheur
Janine Kotwica
Yvan Pommaux vient d’être, après Elzbieta, le deuxième invité d’honneur du Centre de l’illustration de Moulins.
par : La revue des Livres pour Enfants
Revue